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Nous avons trouvé le bon sens dans cette bataille de la science et des goûts. Vous le trouverez avec nous dans 2 minutes. Résolvons le puzzle ensemble.
Le poulet rôti fait partie du top 10 des repas les plus appréciés dans le monde occidental. Les pizzas et les hamburgers occupent les premières places de ces listes aux États-Unis et en Europe occidentale. Compte tenu de la compagnie peu flatteuse de ces classements, il n’est pas étonnant que l’on se demande s’il est sain de manger du poulet rôti. Il semble que si c’est rapide et savoureux, ce doit être de la malbouffe. Pourtant, d’un autre côté, vous avez littéralement des millions d’entraîneurs de fitness et d’influenceurs qui promeuvent le poulet comme un aliment diététique de premier ordre, poulet rôti inclus. Alors, qui a raison ? Les études qui préconisent une consommation de viande extrêmement faible, voire nulle, pour préserver votre santé et vivre plus longtemps, ou les experts en fitness et en sport qui ne jurent que par le pouvoir de la viande maigre pour développer les muscles et soutenir votre corps ?
Cette différence nous met aussi sur les nerfs. C’est pourquoi nous avons décidé de mettre fin au débat et de déterminer une fois pour toutes si ce délicieux repas, qui est aussi le plus apprécié, est bon pour nous ou non.
Le poulet rôti est-il un choix sain ?
Oui, il l’est. Nous l’affirmons non pas parce que nous adorons la viande rôtie, mais parce que nous avons pesé tous les avantages et les inconvénients de la consommation de poulet rôti et les avons replacés dans le contexte plus large des aliments largement disponibles et généralement consommés dans le monde moderne.
Avantages de manger du poulet rôti
Le poulet est maigre, diététique et nutritif. Vous avez probablement entendu ces mots à de nombreuses reprises, mais qu’est-ce que cela signifie réellement ?
1. Maigre – il ne présente pas un pourcentage élevé de graisses, notamment par rapport aux autres viandes. Selon Food Data Central (https://fdc.nal.usda.gov/fdc-app.html#/food-details/1098524/nutrients ), une base de données alimentaire et nutritionnelle du ministère américain de l’agriculture, une portion de 3 onces (85 grammes) de poulet rôti contient au maximum 12 grammes de graisse (cuisses avec peau) ou au minimum 3 grammes (poitrine sans peau). À titre de comparaison, la même quantité de porc rôti contient environ 18 grammes de matières grasses.
2. Diététique – en plus d’avoir un faible pourcentage de graisse, le poulet rôti est une excellente source de protéines. Là encore, selon le ministère américain de l’agriculture, la part de protéines dans une portion de 3 onces varie de 18 grammes (filet avec peau) à 24 grammes (poitrine sans peau). Qui plus est, le poulet est en fait l’une des sources de protéines les plus pures, la teneur en ce macronutriment représentant 80 % de ses calories totales.
Enfin, le poulet rôti contient, attention, 0 gramme de glucides. Quelle que soit la partie pour laquelle vous optez.
3. Nutritionnel – ce terme n’implique pas seulement les macronutriments mentionnés ci-dessus, mais aussi leurs micro frères, c’est-à-dire les vitamines et les minéraux. En ce qui concerne ces derniers, le poulet rôti est excellent. Mangez-en 3 onces et vous obtiendrez 30 à 50 % de votre valeur quotidienne (VQ) de niacine (vitamine B-3 pour votre système nerveux, votre peau et votre système digestif), jusqu’à 15 % de la VQ de zinc et une moyenne de 35 % de la VQ de sélénium (essentiel pour la création de l’ADN et la protection contre les dommages cellulaires et les infections).
Pas mal pour une délicieuse portion. Pourtant…
Le poulet rôti a quelques inconvénients
Dans notre déclaration liminaire, nous avons promis de mettre fin au débat sur le caractère sain ou non du poulet rôti. Nous avons également promis d’être justes dans notre jugement final. Cela implique une enquête approfondie et une présentation équitable de tous les faits. Cela étant, nous devons répondre à certaines préoccupations fondamentales concernant notre repas croustillant préféré. Alors, allons-y.
Contre
1. Phosphate de sodium – un terme courant pour désigner diverses combinaisons de sel (sodium) et d’une substance inorganique formant un sel (phosphate). La FDA (US Food and Drug Administration) qualifie le phosphate de sodium de « généralement reconnu comme sûr ». La partie « généralement » de cette déclaration fait référence au fait que l’utilisation de cette substance dans les aliments transformés est limitée à des quantités faibles et sûres. Le problème est que le poulet rôti que vous achetez peut être mariné dans du phosphate de sodium. Cela augmente les problèmes de santé en général, en particulier pour les personnes souffrant de problèmes rénaux.
2. Antibiotiques – la production de masse de volailles peut impliquer un recours fréquent aux antibiotiques. Les éleveurs donnent des antibiotiques aux poulets pour 2 raisons : ils favorisent la croissance et diminuent les taux d’infection. Bien que les pays occidentaux disposent de réglementations strictes régissant l’utilisation d’antibiotiques dans la production alimentaire, il est un fait que la résistance aux antibiotiques est un grave problème de santé dans le monde moderne. Cela est dû à l’utilisation intensive d’antibiotiques dans le traitement des maladies humaines et dans la production d’aliments pour les humains. Remarque importante : ce sont les bactéries qui deviennent résistantes aux antibiotiques, pas les personnes. Mais si une telle bactérie pénètre dans votre corps, elle devient difficile à traiter.
3. Le cholestérol – il est présent dans la peau du poulet rôti. La science a prouvé depuis longtemps que la consommation de peau de poulet rôti peut entraîner une augmentation du cholestérol LDL, ou « mauvais » cholestérol, ce qui peut augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.
Le verdict final
Malgré votre amour indiscutable pour le poulet rôti, après avoir lu ce que nous avons écrit jusqu’ici, vous vous demandez peut-être « comment diable ces gens peuvent-ils qualifier le poulet rôti de sain ». Mais nous osons quand même le faire. Les raisons sont les suivantes et dépendent principalement de vos propres choix :
1. Même si un poulet a été abondamment plongé dans du phosphate de sodium, la majeure partie de celui-ci sera contenue dans la peau. Cela signifie que si vous êtes préoccupé par l’impact de cette substance sur votre santé, vous pouvez simplement vous priver de ce délice doré et croustillant et rester du côté sûr.
2. Vous pouvez décider de préparer vous-même le poulet rôti. C’est facile, peu coûteux, efficace et ne prend pas trop de votre temps. Faites-le vous-même et laissez les autres s’inquiéter.
3. N’ayez pas peur de demander. Cherchez à savoir comment le poulet rôti que vous achetez est préparé. Les marques et les vendeurs utilisent des assaisonnements différents et vous avez le droit, garanti par la loi, de savoir ce que vous mangez.
4. Ne vous inquiétez pas trop du cholestérol contenu dans le poulet rôti. Voici pourquoi. L’apport recommandé en cholestérol par jour ne dépasse pas 300 milligrammes. Dans le même temps, une portion de 3 onces de poulet rôti contient environ 75 milligrammes de cholestérol. Cela ne signifie pas que vous devez dévorer toute la peau croustillante en permanence. Prenez-en un peu et cela ne vous fera pas de mal.
5. Par un poulet élevé naturellement. Il est plus cher mais plus sain.
Dernier argument
Et même si vous ne faites rien de tout cela, gardez à l’esprit que ceux qui prétendent que le poulet rôti est mauvais pour la santé mangent souvent, sans le savoir, des tonnes d’aliments transformés et/ou de légumes « sains ». Cela signifie qu’ils ajoutent du sel, du sucre, des graisses, des arômes artificiels, des agents gonflants, des huiles hydrogénées, etc. En revanche, manger du poulet rôti, c’est s’offrir des aliments aussi proches que possible de leur forme originale. Le poulet est simplement assaisonné et rôti. Les processus auxquels sont soumis les haricots en conserve et le yaourt allégé sont bien plus poussés, et pourtant personne ne qualifie ces produits de malsains.
Encore une chose. Des études (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32630022/) montrent qu’une consommation élevée d’aliments ultra-transformés, principalement consommés dans les pays à revenu élevé, est associée au diabète, à l’obésité, aux maladies cardiovasculaires et même à la dépression et au cancer. Au cas où vous ne le sauriez pas, les aliments ultra-transformés comprennent la crème glacée, le pain produit en masse, les céréales pour petit-déjeuner, les biscuits et les yaourts aromatisés aux fruits, sans oublier les hamburgers et les jambons. Évidemment, la peau croustillante du poulet rôti est le dernier de vos soucis.
Ceci étant conclu, allons nous procurer de la viande rôtie et dévorons-la comme des bêtes libres. Sans aucune crainte de mort prématurée. Ou de dépression.
